lundi 27 juillet 2009

Solitaire du Figaro : mais comment se préparent les skippers ?

Chez Boatiful, on est de petits curieux. On s'est demandé ce que faisaient les skippers avant de prendre la mer pour une régate aussi prestigieuse et exigeante que la Solitaire du Figaro, qui pour mémoire partira jeudi.

Corentin DouguetCorentin Douguet, skipper E. Leclerc, a commencé à se préparer dès le début du mois de juillet.

Le départ de la Solitaire se faisant cette année à Lorient, Corentin part de chez lui. Un poids en moins, puisqu'il connaît bien les lieux. Il a pourtant choisi de dormir à l'hôtel les deux dernières nuits avant le départ. Officiellement, pour ne pas cumuler départ de la maison et départ de la course... Officieusement, parce que son petit garçon ne fait pas encore ses nuits !

Pour entretenir le moral, Corentin emporte avec lui quelques biscuits à la figue, son péché mignon, et... de la musique. Jimi Hendrix et Led Zeppelin côtoient Bach et Beethoven dans sa playlist ! Sans oublier Pierre Desproges, dont il est un inconditionnel.

Thomas RouxelThomas Rouxel, quant à lui, avoue se préparer depuis 10 mois à la Solitaire.

L'élément décisif de la victoire pour lui ? Le mental ! Et cela passe par la certitude d'être parfaitement au point, dans tous les domaines.

Le skipper Défi Mousquetaires profite de ses vacances, entre deux courses, pour parfaire sa préparation physique en faisant de la planche à voile ou du moth à foil.

Et dès le retour, il travaille la navigation, prépare son road-book et révise la météo.

Michel DesjoyeauxMichel Desjoyeaux en revanche, a du répondre à beaucoup de sollicitations après le Vendée Globe et son tour du Monde,  qui ne lui ont pas laissé autant de temps qu'il aurait souhaité pour préparer la Solitaire, qu'il juge la course la plus difficile nerveusement et en terme de manque de sommeil.

Ce n'est donc que sur la dernière semaine avant la Solitaire qu'il entame un entraînement intensif, mettant au point les derniers réglages techniques de son bateau aux couleurs de Foncia, et surtout en faisant des siestes pour partir détendu et reposé.

C'est surtout sur son expérience que compte Michel Desjoyeaux, plus que sur sa préparation : après tout, il est resté "au contact de la mer et de la voile", et si les conditions de la course sont différentes, les sensations et les bons réflexes à avoir sont les mêmes !

C'est un skipper qui 11 Solitaires du Figaro derrière lui qui le dit...

Crédits photo :  RivaCom - A. Courcoux / Défi Mousquetaires - Jean Christophe Marmara / Richard Vialeron

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