mercredi 26 août 2009

La Transat 6,50 : petites natures s'abstenir !

Visuel transat 650L'esprit de la Transat 6,50 pourrait se résumer en ces termes : petit budget certes, mais course de légende.


L'idée de Bob Salmon, le britannique qui a lancé cette régate, était de permettre à tous de participer avec un budget limité, quitte à construire soi-même son bateau, tel Yves Parlier, vainqueur en 1985. A condition de s'en tenir à un voilier de 6,50 mètres... Et traverser l'Atlantique à bord d'un si petit bateau n'est pas de tout repos !


Concrètement, un mini de 6,50 mètres représente 4m3 d'espace de vie à l'intérieur du bateau. Le tout dans des conditions dignes de la Nasa : pour emporter moins de poids à bord des minis, exit les boîtes de conserve, vive la nourriture lyophilisée !


Pour ce qui est du sommeil, il ne faut pas compter sur des nuits complètes, mais sur des plages de repos d'une vingtaine de minutes : le bateau ne se dirige pas tout seul !


Qu'emporte un skipper dans ses bagages ? On l'a dit, chaque gramme compte : rien de superflu n'est toléré à bord. Un réchaud pour la cuisine, une trousse de premiers secours, une réserve d'eau douce, passeport et papiers du bateau, quelques vêtements... Et les indispensables crayons et compas qui compensent l'absence d'équipements électroniques ou informatiques d'aide à la navigation, interdits à bord !


Seul moyen de communication autorisé : un récepteur BLU qui délivre quotidiennement la météo et le classement de la course. Autant dire qu'en cas de panne, les skippers ne pourront pas même entendre d'autre voix que celle de la mer ! C'est ce qui est arrivé à Yves Le Blévec, en 2007, qui n'était même pas au courant à son arrivée qu'il venait de remporter la course !


Alors, dangereuse, la Transat 6,50 ? C'est ce qui lui était reprochée en 1977, à sa création, où tous prévoyaient "naufrages et noyades", raconte Daniel Gilard, premier vainqueur de la Mini-transat. Reste que les skippers sont équipés de VHF, reliées aux bateaux accompagnateurs de la course, et de GPS pour assurer leur sécurité en cas d'urgence.


Dangereuse, peut-être, dure, c'est certain. Ce qui explique sans doute, d'après Daniel Gilard, que la régate s'organise en deux étapes : "La première, dite sélective, doit permettre aux solitaires qui ne se sentent pas suffisamment aguerris physiquement, moralement et techniquement, de pouvoir renoncer, abandonner, rentrer chez eux sans éprouver de honte ni de déshonneur. "


De quoi rendre fou ? Thomas Coville avoue s'être déjà baladé sur son bateau "à poil, barbu, dans un état !" en se demandant ce qu'il se passerait si jamais quelqu'un le voyait. Heureusement, assure-t-il, "la navigation en solitaire rend amnésique sur les mauvais moments. Quand tu arrives, tu as l'impression que tout s'est bien passé".


Une seule chose est sûre : pour courir la Transat 6,50, il faut une solide motivation, et une bonne dose de courage. Mais l'expérience est unique.


Pour découvrir le parcours et toutes les conditions de la 17ème édition de la Transat 6,50 qui débutera le 13 septembre prochain, rendez-vous sur Boatiful !

1 commentaire:

  1. bonjour
    félicitation pour vos exploits.
    Je souhaite votre aide puisque vous etes sponsorisé par FONCIA gestionnaire de l'immeuble dont je suis locataire (foncia chatillon).
    Depuis avril 2009, suite à un dégat des eaux dont je ne suis pas responsable,ma cuisine est dévastée, ma chaudière tient en équilibre soutenue par un tabouret. A ce jour aucun travaux n'a été engagé malgré les expertises des assureurs et les devis effectués par les entrepreneurs. Pouvez vous nous rendre service et intervenir auprès de Foncia? je vous en serz trés reconnaissant
    Merci
    cordialement
    Emmanuel Krust

    RépondreSupprimer