Chez Boatiful, on est de petits curieux. On s'est demandé ce que faisaient les
skippers avant de prendre la mer pour une régate aussi prestigieuse et exigeante que la
Solitaire du Figaro, qui pour mémoire partira
jeudi.Corentin Douguet, skipper
E. Leclerc, a commencé à se préparer dès le début du mois de juillet.
Le départ de la Solitaire se faisant cette année à
Lorient, Corentin part de chez lui. Un poids en moins, puisqu'il connaît bien les lieux. Il a pourtant choisi de dormir à l'hôtel les deux dernières nuits avant le départ. Officiellement, pour ne pas cumuler départ de la maison et départ de la course... Officieusement, parce que son petit garçon ne fait pas encore ses nuits !
Pour entretenir le moral, Corentin emporte avec lui quelques
biscuits à la figue, son péché mignon, et... de la
musique.
Jimi Hendrix et
Led Zeppelin côtoient
Bach et
Beethoven dans sa playlist ! Sans oublier
Pierre Desproges, dont il est un inconditionnel.
Thomas Rouxel, quant à lui, avoue se préparer depuis
10 mois à la Solitaire.
L'élément décisif de la victoire pour lui ? Le
mental ! Et cela passe par la certitude d'être parfaitement au point, dans tous les domaines.
Le
skipper Défi Mousquetaires profite de ses vacances, entre deux courses, pour parfaire sa préparation physique en faisant de la
planche à voile ou du
moth à foil.
Et dès le retour, il travaille la navigation, prépare son
road-book et révise la météo.
Michel Desjoyeaux en revanche, a du répondre à beaucoup de sollicitations après le
Vendée Globe et son
tour du Monde, qui ne lui ont pas laissé autant de temps qu'il aurait souhaité pour préparer la Solitaire, qu'il juge la
course la plus difficile nerveusement et en terme de manque de sommeil.
Ce n'est donc que sur la
dernière semaine avant la Solitaire qu'il entame un entraînement intensif, mettant au point les derniers réglages techniques de son bateau aux couleurs de
Foncia, et surtout en faisant des
siestes pour partir détendu et reposé.
C'est surtout sur son expérience que compte
Michel Desjoyeaux, plus que sur sa préparation : après tout, il est resté "au contact de la mer et de la voile", et si les conditions de la course sont différentes, les sensations et les bons réflexes à avoir sont les mêmes !
C'est un skipper qui
11 Solitaires du Figaro derrière lui qui le dit...
Crédits photo : RivaCom - A. Courcoux / Défi Mousquetaires - Jean Christophe Marmara / Richard Vialeron